Citation du jour : Me Alioune NIANE , magistrat secrétaire général de la Cour des Comptes de Dakar ‘‘La Cour des comptes est un démembrement du pouvoir judiciaire. Et, en tant que tel, elle programme son activité et son contrôle en toute indépendance. C’est ainsi que, concernant son programme et conformément aux dispositions de l’article 9 de la loi organique n° 99-70 du 17 février 1970 sur la Cour des comptes, le président de la Cour »arrête le programme annuel d’activités préalablement délibéré en comité des rapports et programmes. Il le transmet au président de la République », ceci exclusivement en guise d’information. Le président de la République n’a aucun avis, même consultatif à donner sur le programme de contrôle de la Cour des comptes.
On peut faire les mêmes développements en ce qui concerne le rapport public annuel de la Cour des comptes qui semble constituer le véritable « adversaire » des autorités exécutives.
La Cour a la faculté d’exercer un contrôle de la gestion de tout organisme bénéficiant, sous quelque forme que ce soit, du concours financier ou de l’aide économique de l’Etat ou des organismes publics qui relèvent de la Cour. »