C’est ainsi que le maire de la vile, Soham El Wardini, est revenue dans le détail sur ce qu’elle n’a pas hésité à qualifier de « génocide » à travers la démolition de ce patrimoine classé qui a été rasé à la suite d’une série de manquements dont plusieurs violations de la procédure administrative, a dénoncé Soham El Wardini.
Face aux conseillers municipaux, elle s’est indignée de la façon dont la dévolution du marché Sandaga a été effectuée au profit de la mairie de Dakar-Plateau, dirigée par Alioune Ndoye. Rejetant d’emblée la légalité de la commission ad hoc qui avait déjà été composée en 2013, donc désormais incompétente, pour statuer sur le dossier en question, selon elle, le maire de la capitale a « déchiré » l’arrêté préfectoral actant ladite dévolution.
En outre, elle a fustigé l’inaction de la direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS) qui, malgré les documents justificatifs fournis par la mairie de Dakar, n’a pas empêché les opérations de se poursuivre à Sandaga. Il en est de même pour le chef de l’État, saisi par la mairie de Dakar, sans succès, a souligné Soham El Wardini.
Autant d’irrégularités et d’incohérences supposées, dans la procédure administrative qui justifient une action judiciaire a t-elle fait savoir face à la presse.
Le bâtiment principal du marché de Sandaga, jugé trop vétuste, avec des risques non-négligeables d’effondrement a été rasé. Cette déstruction devrait être suivie d’une reconstruction dans le cadre d’un projet de réhabilitation et de revalorisation de ce patrimoine classé.