Afghanistan : l’évacuation de 200 chiens et chats fait polémique

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EVACUTIONANIMAUX© Malick MBOW

Cette mise à l’abri d’animaux intervient alors que de très nombreuses personnes ne parviennent pas à quitter le pays.

Brize Norton (Royaume-Uni), dimanche. Un avion se pose en provenance de Kaboul avec des militaires et des diplomates à bord. AFP/Pool/Jonathan Brady
Brize Norton (Royaume-Uni), dimanche. Un avion se pose en provenance de Kaboul avec des militaires et des diplomates à bord. AFP/Pool/Jonathan Brady

Le 29 août 2021 à 14h05, modifié le 30 août 2021 à 06h19

L’opération d’évacuation du Royaume-Uni en Afghanistan a pris fin samedi avec le départ d’un vol transportant ses derniers militaires. En parallèle, des centaines d’Afghans éligibles au départ restent sur place alors que le dernier avion évacuant uniquement des civils a décollé plus tôt samedi de Kaboul, la capitale afghane.

Le chef des forces armées britanniques, le général Nick Carter, a estimé que l’opération d’évacuation s’est déroulée « aussi bien que possible au vu des circonstances », après un attentat revendiqué par le groupe Etat islamique ayant fait plus d’une centaine de morts jeudi, dont 13 soldats américains et deux Britanniques. Mais il a estimé « déchirant » ne pas avoir « pu faire sortir tout le monde ».

Les employés d’une association coincés sur place

Parmi les derniers à avoir quitté Kaboul figure Paul Farthing, un ancien soldat. Il est parti à bord d’un vol spécial affrété afin d’évacuer environ 200 chiens et chats depuis un refuge de la ville. « Nous sommes soulagés de confirmer que (Farthing) et les animaux ont quitté l’Afghanistan cet après-midi et sont à présent en sécurité », a annoncé sur Facebook son association Nowzad.

Mais cette initiative s’est heurtée à une volée de critiques face à l’afflux de candidats au départ. « Non seulement (Farthing) a abandonné son personnel afghan, mais ils ont fait monter leurs chiens dans leur avion au moment même où les Américains chargeaient leurs 13 victimes » de l’attentat de jeudi, s’est indignée une source britannique de défense citée par le journal The Times.

Les employés afghans de l’association et leurs proches n’ont eux-mêmes pas pu parvenir à l’aéroport pour y être évacués. L’association a promis de « faire le maximum pour les aider ».

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