La cérémonie de la deuxième édition du camp international de reboisement s’est tenue, ce samedi 4 septembre au Monument de la renaissance africaine. Une activité effectuée dans le cadre de la reforestation des terroirs et au reboisement des zones désertiques et étant en droite ligne avec le programme national de reboisement lancé à Diamniadio le 10 août 2020. Une initiative du Forum social sénégalais suite à de nombreuses tentatives de bradages des terres du phare.
Le choix porté sur le site des Mamelles n’est pas fortuit. En effet, comme l’affirme Mignane Diouf, «l’objectif est de préserver cet espace géologique qui est sujette à de nombreuses convoitises». «Nous voulons faire de sorte qu’il y ait une forêt de ville qui permettra de verdir en toute saison les deux collines», dit-il.
La reforestation de la zone va permettre ainsi de renforcer la protection des écosystèmes dans la zone.
Objectif, planter 15.000 arbres pour l’année 2021
En outre, les arbres plantés vont participer à la diversification des ces mêmes écosystèmes. La plateforme «Touche pas aux terres du Phare des Mamelles» a tenu à rappeler que «que le site a été classé patrimoine historique» et qu’il est plus que nécessaire de l’aménager afin que les générations futures puissent en bénéficier.
Par ailleurs, Mignane Diouf a interpellé les autorités sur l’adoption de la loi sur le littoral.
Le reboisement par contre ne se limite pas aux collines. En effet, la campagne va faire le tour du Sénégal avec des points stratégiques à reboiser. On peut citer entre autres le pont de Yarakh, le stade Léopold Sédar Senghor, le littoral de Joal Fadiouth, la forêt de Kholo Ndigue à Djilor Djilakh.
Ce camp a pour objectif de planter 600 à 700 arbres entre aujourd’hui et demain, et 15.000 arbres pour l’année 2021 avec la participation de divers acteurs dans le secteur de l’environnement. Il va être clôturé le 11 septembre prochain.
