Les futurs opérations d’exploitation pétrolières sur les gisements de Sangomar (champs pétroliers et gaziers découverts en 2014 à 100 km au Sud de Dakar) sont en bonne voie. D’ailleurs le premier puits horizontal de développement a été foré avec « succès », a annoncé hier la société des pétroles du Sénégal (Petrosen) sur sa page Facebook. Elle indique que les « résultats sont au-dessus des attentes » grâce à l’utilisation de « technologies modernes et innovantes ».
Elle renseigne également que « le réservoir de pétrole S540 a été traversé sur une longueur nette d’environ 500 m à une profondeur de 2.600 m TVD environ ».
Un premier succès de bonne augure pour l’exploitation de ce gisement dont le forage a débuté le 30 juin dernier et le premier baril est attendu en 2023. D’après les projections du directeur pays adjoint de Woodside Energy au Sénégal (la société exploitante), Cheikh Guèye, une production de 100 mille barils/jour est attendue.
D’après l’agence de presse sénégalaise (Aps), « la participation de Woodside dans la joint-venture Rufisque Offshore Sangomar Offshore et Sangomar Deep Offshore (RSSD) est de 82 % pour la zone d’exploitation de Sangomar (avec une participation de 18 % pour PETROSEN) et de 90 % pour le reste de la zone d’évaluation RSSD (avec une participation de 10 % pour PETROSEN) ».
La phase une du développement du champ Sangomar concernait d’abord l’installation d’une unité autonome flottante de production, de stockage et de déchargement (dénommée FPSO Léopold Sédar Senghor) d’une capacité de production d’environ 100 000 barils de pétrole brut par jour, puis de 23 puits de développement sous-marin et enfin d’un réseau d’infrastructures sous-marines.
À rappeler que le seul champ de Sangomar (un des quatre champs pétro-gaziers que compte le pays) a une réserve estimée à 630 millions de barils.