Ce programme de la commission pour l’Afrique des Nations-Unies qui regroupe six pays africains, notamment le Sénégal, le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud, entre dans le cadre de la mise en place du pacte pour les migrations qui cherche à renforcer les capacités des acteurs en mettant en application les recommandations du pacte mondial sur la migration.
Ce pacte adopté en décembre 2018 au Maroc est en train d’être exécuté au Sénégal, a constaté la représentante de la commission pour l’Afrique des Nations-Unies, Mme Sarah Boukri.
« Le programme avance bien au Sénégal et la mise en œuvre du programme fonctionne bien grâce à l’appui des partenaires. Et à travers ce programme, les pays ont mis en place des dispositifs pour améliorer la reconnaissance des compétences et de qualification des travailleurs africains. Tout cela pour permettre une meilleure intégration des migrants en Afrique afin de leur permettre d’être de véritables acteurs de leur pays d’accueil », a souligné Mme Sarah Boukri.
Ce qui, selon toujours la représentante de la commission pour l’Afrique des Nations-Unies, va permettre aux pays membres de disposer de données fiables aidant à la mise en place de politiques migratoires de qualité. « Nous voulons aider les pays à avoir des statistiques migratoires qui leur permettent d’avoir des données de qualité pour la mise en place d’une politique migratoire éclairée. Et la reconnaissance des compétences des migrants en Afrique », conclut-elle lors de l’atelier sur la mise en œuvre du pacte mondial pour les migrations en Afrique…