Né le 21 octobre 1934 à Dakar, Ababacar Samb Makharam entre au Conservatoire d’art dramatique de Paris en 1955 et fonde une troupe de THÉÂTRE dénommée Les Griots.
D’après le quotidien Le Témoin, il interprète aussi quelques petits rôles. Puis, en 1958, il se rend en Italie, au Centro Sperimentale di Cinematografia, la grande école de cinéma romaine.
À en croire toujours le journal, il retourne au Sénégal en 1964 et travaille dans les milieux de la radio et de la télévision. Il crée sa société de production « Baobab Films à Dakar.
Tout en poursuivant sa carrière de réalisateur, il s’investit dans la promotion et la défense des cinémas africains et sera le secrétaire général de Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI) de 1972 à 1976. Il meurt le 7 octobre 1987.
C’est à cette grande figure du septième art sénégalais et africain qu’un hommage mérité sera rendu au FESPACO prévu du 16 au 23 octobre au Burkina Faso. Ce sera à travers un projet décliné en «Tanku Kanam» sur les traces d’ Ababacar Samb Makharam.
Une exposition, des palabres et projections seront au programme du lundi 18 octobre au jeudi 21 octobre. Pour rappel, Ababacar Samb Makharam est aussi le père de Gaëlle Samb, l’épouse de l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall.