C’est un phénomène récurrent constaté depuis quelques années. Des bâtiments vétustes qui sont toujours habités et qui finissent par s’effondrer sur ses occupants. Soit ce sont des habitations retapées ou améliorées sans tenir compte des normes de construction qui sont à l’origine de drames.
Dans un contexte où l’on assiste à une augmentation fulgurante du coût du loyer, certains se retrouvant dans des difficultés financières, sont obligés de se conformer à leur situation et cela malgré les dangers qu’ils encourent.
Pour un appartement confortable loué au minimum entre 150 et 200.000 francs, ils se rabattent sur ces maisons délabrées accessibles pour 50.000 au maximum.
Une descente sur le terrain a permis de recueillir l’avis des populations sur ce phénomène. Du quartier Hann Bel-Air jusqu’à la Médina, entre plaintes, et recommandations, les populations interpellent les autorités pour une solution à ce véritable casse-tête.