L’association sénégalaise d’action humanitaire contre les mines (ASACM) après avoir regretté les malheureux événements survenus vendredi dernier à Kandiadhou dans la commune d’Oulampane (département de Bignona), a soulevé les deux principaux obstacles qui freinent le déminage.
» Nous avons entendu dans certaines presses nationales et internationales que le Sénégal manque de moyens humains pour procéder au déminage des zones polluées, ce qui n’est pas le cas », réplique Elisabeth Léna Sambou. Pour la présidente de l’ASACM, le Sénégal dispose d’une cinquantaine d’hommes et de femmes qualifiés en déminage.
L’association informe alors l’opinion nationale et internationale que les seuls obstacles au déminage de la Casamance se résument au manque de financement et aux questions sécuritaires. L’association demande alors à l’État d’assurer le financement du déminage et d’assurer ainsi la sécurité des personnes et des biens.