D’après les services de santé britannique « plus de 4.000 variants du SARS-CoV-2 ont été identifiés à travers le monde », un processus qui d’après les scientifiques est naturel puisque le virus opère des mutations dans le temps, afin de survivre. Toutefois, à ce stade, seulement quatre variants sont considérés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme « préoccupants ». Alors que dans le monde entier, l’Europe est en train de faire face à une hausse des cas de décès dû au coronavirus, la France est particulièrement inquiétée par un variant congolais qui semble être à l’origine d’un cluster.
Bien que ne faisant pas partie des « variants préoccupants ou d’intérêts » pour l’OMS, comme le variant Delta, le variant congolais, B.1.640, est classé comme « sous surveillance » par les autorités sanitaires françaises. Ce variant qui a été identifié en République du Congo, d’après le ministre français de la Santé, Olivier Veran, serait arrivé en France par le biais de voyageurs, qui l’auraient ensuite diffusé principalement en Bretagne et dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
« Notre capacité à traquer les variants, est très forte »
Lors d’un entretien avec Ouest-France, Veran a rassuré que pour l’instant, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, car « rien n’indique que ce variant soit particulièrement dangereux ». Il a également souligné « que notre capacité à traquer les variants, est très forte ». Ce qui préoccupe les autorités françaises par ailleurs, est la présence du variant dans plusieurs régions du pays, sa forte capacité à se répandre et sa résistance aux vaccins anti-covid.