Dans le « Portrait de la semaine » de l’émission Sept à huit, diffusée sur TF1, Eddy Mitchell était invité pour la sortie de son morceau en hommage à son ami, Johnny Hallyday, disparu il y a 4 ans déjà. Face à Audrey Crespo-Mara, « celui qui a une belle voix mais taiseux » s’est confié sans précédent sur sa relation fraternelle avec le chanteur, ses derniers instants avec lui. Et sur l’après sa mort.

« Je n’ai jamais eu de contraintes de la part de la famille »

Hier soir, il a accepté de lever le voile sur la forte amitié qui le liait à la star de la chanson. « Il était le parrain de ma dernière, Pamela, et j’étais le parrain de Laura (…) Je vois Laura régulièrement, on s’appelle. Puis, il est revenu sur les jours qui ont précédé le décès du Taulier. « Je l’ai vu 2/3 jours avant qu’il meure. Non, je n’ai jamais eu de contraintes (pour le voir) au niveau de la famille ». L’homme faisant bien sûr allusion à Laeticia Hallyday qui aurait interdit aux premiers enfants de Johnny, Laura Smet et David Hallyday, de voir leur papa avant son départ.

« Bientôt ils le mettront avec une plume dans le cul »

Et à propos de la succession de Johnny Hallyday, le rockeur s’est montré plutôt direct : « Je crois qu’il s’en foutait cordialement ». Et concernant les efforts de Lætitia pour la mémoire de son ami, ses albums posthumes, son concert hommage, sa statue, l’homme a confié n’en avoir, « rien à foutre » avant d’ajouter,« ça ne m’intéresse absolument pas ». « Ça vous dérange ? » lui a demandé la journaliste.

« Ça ne me dérange même pas, ils font ce qu’ils veulent, bientôt ils le mettront je ne sais pas, avec une plume dans le cul accroché n’importe où je m’en fous » a-t-il répondu, avant de conclure, « je trouve ça même assez morbide ». Voilà qui est dit.

À bientôt 80 ans, l’artiste a confié avoir imaginé son épitaphe, « oui j’ai mais ne me dérangez pas (…) il n’y a aucune raison qu’après ma mort, on vienne encore m’emmerder ». Son nouvel album intitulé « Country Rock » est disponible.