Acussé de viol et d’agression sexuelle, Nicolas Hulot a tenté de tout réfuter ce mercredi 24 novembre en faisant preuve d’autodérision. Insupportable pour une ministre du gouvernement de Jean Castex.
Son nom fait de nouveaux les gros titres, bien qu’il se soit éloigné de la scène médiatique. Il se dit désormais prêt à quitter définitivement la vie publique Ce jeudi 25 novembre, France 2 diffuse un nouveau numéro de son émission Envoyé spécial. Dans celui-ci, cinq femmes accusent Nicolas Hulot de viol et d’agressions sexuelles, dont la fille d’une ancienne ministre. Pointé du doigt, l’ancien ministre de la Transition écologique a démenti les accusations pesant contre lui sur l’antenne de BFMTV ce mercredi 24 novembre.
« Je sais que j’ai un physique très ingrat, et que donc seule la contrainte me permet de vivre des histoires d’amour« , a-t-il ironisé. Un sous-entendu selon lequel seules les personnes jugées peu attirantes seraient capables de commettre des agressions sexuelles. L’histoire a pourtant prouvé le contraire. Pour Elisabeth Moreno, ce commentaire plein d’autodérision a été insoutenable. La secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes a donc répondu à Nicolas Hulot avec colère sur son compte Twitter. « Ironiser sur un tel sujet ? Sérieusement ? Ces propos sont intolérables« , peut-on lire dans sa publication. La plupart de ses abonnés n’ont pas caché partager son avis.
Une plainte contre Nicolas Hulot classée sans suite
Nicolas Hulot martèle son innocence. « Je sais qu’à partir de demain, le lynchage va commencer« , a-t-il déclaré sur BFMTV, le 24 novembre, préparé au pire. Il prend donc les devants. « Je veux le dire sans formule, sans élément de langage : ni de près ou de loin, je n’ai commis ces actes. Ces affirmations sont purement mensongères. » Les accusations de violences sexuelles font pourtant suite à une première plainte pour des faits présumés remontant à 1997. La première affaire Nicolas Hulot a été dévoilée en 2018, dix ans après le classement sans suite de la plainte. L’accusatrice de l’ex-ministre aurait été Pascale Mitterrand, la petite-fille de François Mitterrand.