AMÉNAGEMENT. Paris La Défense s’est fixé un nouveau cap stratégique et s’engage à devenir « le premier quartier d’affaires post-carbone ». Les entreprises utilisatrices vont être impliquées, via une charte notamment.

Après plus de 60 ans d’existence, le premier quartier d’affaires européen « ouvre un chapitre inédit de son histoire en fixant un nouveau cap stratégique ». Les enjeux climatiques et la crise sanitaire du Covid-19 ont accentué la réflexion autour du développement historique, fondé sur « la densification et la monofonctionnalité du quartier », explique l’Etablissement public Paris La Défense, début octobre. « Au moment où la reproduction des mécanismes du passé porte un risque d’impasse écologique, sociale et financière de plus en plus tangible », l’EPA « s’engage pour expérimenter et rendre possibles de nouveaux modes de vie, de travail, de fabrique de la ville et devenir ainsi le premier quartier d’affaires post-carbone de dimension mondiale ».

Georges Siffredi, président de Paris La Défense et du Département des Hauts-de-Seine, a donc dévidé de faire de Paris La Défense « le premier quartier d’affaires post-carbone ». Il met en avant la volonté « d’exemplarité et d’innovation, dans le domaine de la construction bien sûr – par une mutation profonde des procédés constructifs et le recours à des matériaux biosourcés », mais aussi « dans le domaine du cadre de vie et de la qualité de vie – par une transition écologique ambitieuse pour promouvoir la nature en ville, les mobilités écologiques et la mixité des fonctions », et « dans le domaine décisif des usages et des comportements, en mobilisant les entreprises, les salariés et les habitants autour de ce que l’on pourrait appeler l’éco-responsabilité ».