
Citation du jour: Lamine DIACK, ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme face au juge « J’ai une très mauvaise audition (…) un état de santé assez compliqué (…) mais je suis là ».
QUELLE DIGNITE, UN EXEMPLE PARMI LES AUTRES, REPOSEZ-VOUS EN PAIX NOTRE CHER LAMINE DIACK UN GRAND MONSIEUR!
MALICK MBOW
Aspect légal
Droit international
Le concept formel de « dignité humaine » occupe une place éminente dans le droit international humanitaire, et notamment dans les textes relatifs à la bioéthique, tels que la Déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l’homme (en) de l’UNESCO (1997), la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’Homme de l’UNESCO (2005) et la Convention sur les droits de l’Homme et la biomédecine du Conseil de l’Europe (1997). En droit international on peut noter une première apparition de cette notion dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme (1948) laquelle reconnaît que tous les membres de la famille humaine possèdent une « dignité inhérente » (Préambule) et dispose que « tous les êtres Humains naissent libres et égaux en dignité et en droits » (article 1er).
D’ailleurs, l’article premier de la Charte européenne des droits fondamentaux (2000) (intégrée dans le traité de Rome de 2004) est consacré à la dignité humaine. Certaines normes de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (1948) s’inspirent aussi directement du principe de respect de la dignité humaine, notamment celles relatives au droit à la vie (art. 2), à l’intégrité de la personne (art. 3), à l’interdiction de la torture et des traitements dégradants ou inhumains (art. 4). Ce concept reste toutefois non défini dans ces divers textes, et peut être invoqué à des fins contraires8. Certains juristes s’y opposent ainsi résolument, le considérant comme un concept vide de sens, utilisé qui plus est à des fins qui ne leur conviennent guère[A].