Le ministre des Finances avait annoncé que l’État travaille à la baisse des prix des denrées de première nécessité. Plusieurs possibilités existent.
Selon le directeur exécutif de l’Unacois, interrogé par Le Soleil, l’État doit accepter des baisses de recettes et privilégier la fiscalité intérieure.
Ousmane Sy Ndiaye exhorte les autorités à soutenir le commerce en facilitant l’approvisionnement avec des mesures d’incitations fortes.
L’économiste Malick Cissé privilégie l’option de la subvention.
Pour les produits alimentaires, il suggère à l’État d’alléger le fardeau fiscal comme les droits de douane, la Tva… sur les produits de grande consommation tels que le riz, le blé, le sucre ou l’huile.
Cependant, la baisse des taxes consentie doit être répercutée totalement sur le final du produit.
Mais, avec cette option, l’État accepte de perdre des recettes fiscales sensées financées les dépenses publiques.
L’autre option, c’est la subvention des prix des produits pétroliers et alimentaires.
Il s’agira, selon l’économiste Cissé, des prix administratifs réglementés.
Dans ce cas, le prix du bien reste fixe, quelle que soit la flambée du cours mondial.