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Par Claire Conruyt
Publié il y a 4 heures, mis à jour il y a 3 heures
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Sur France Inter, la candidate du Rassemblement national a indiqué que l’intégration du chef de file de Reconquête ! dans son équipe «n’est pas une possibilité».
C’est clair, net et précis. Marine Le Pen n’ a pas souhaité tendre la main à son ancien adversaire nationaliste Éric Zemmour éliminé aux portes du second tour.
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Pour sa première interview depuis les résultats du premier tour, la candidate du Rassemblement national a indiqué que l’intégration du chef de file de Reconquête ! dans son équipe «n’est pas une possibilité». «Il n’en a pas le souhait et je n’en ai pas le souhait non plus», a-t-elle tranché sur France Inter. «J’ai exprimé tout au long de la campagne du premier tour les divergences que je pouvais avoir avec Éric Zemmour, mais j’ai toujours concédé qu’il faisait partie du camp de ceux qui croient en la France, qui croient que la France doit redevenir un pays souverain».
Interrogée sur la possibilité d’alliances aux législatives et notamment d’alliances avec Reconquête !, Marine Le Pen a balayé : «Nous n’en sommes absolument pas là. Nous sommes pour l’instant au second tour. Les législatives auront lieu plus tard et il est évident que cela dépendra des résultats des présidentiels.»
De son côté, le maire RN de Perpignan Louis Aliot a exclu sur BFMTV l’idée d’un meeting qui réunirait Marine Le Pen, Marion Maréchal et Éric Zemmour. «Si on donne l’impression de commencer à négocier, comme des marchands de tapis, des postes ou des places, les Français ne veulent plus de tout ça.» L’élu a ensuite insisté : «Il faut rassembler 51% des Français, et dans ces 51%, il faut des gens de droite, évidemment, mais aussi des gens de gauche et des gens qui ne croient ni à la droite, ni à la gauche. Le potentiel électoral est là.»