Le Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (BOS) a organisé, ce mardi 19 avril, la 7e revue annuelle de l’exécution des projets et réformes phares du Plan Sénégal émergent. Cette journée de travaux a permis aux acteurs concernés et aux parties prenantes de dresser le bilan de l’année 2021 et de présenter l’état d’avancement des projets et réformes phares à dérouler pour l’année 2022, tenant en compte tous les défis à relever.
Le ministre chargé du Pse, Abdou Karim Fofana, de constater que le « Pse tient ses promesses d’abord de transformation structurelle de l’économie » avec une croissance notée dans plusieurs secteurs tels que l’agriculture, le tourisme, le domaine pharmaceutique et le secteur minier alors qu’avant 2014, cette croissance provenait des nouvelles technologies et des services financiers. De ce fait, ce grand bond qu’a connu cette croissance permet aujourd’hui de nourrir les secteurs sociaux et d’avoir davantage d’inclusivité. D’ailleurs, les questions actuelles liées à la pandémie à covid-19 et la crise ukrainienne affectent moins le Sénégal, malgré sa dépendance économique à plusieurs facteurs extérieurs.
L’exploitation du gaz en 2023 et du pétrole en 2026 a aussi été au menu des discussions. Le ministre de tutelle considère qu’au-delà des recettes budgétaires, le gaz et le pétrole sont des opportunités économiques. Cette exploitation permettra le développement du secteur de la pétrochimie et les sénégalais seront en mesure de fabriquer leurs propres engrais et particulièrement l’urée que les agriculteurs vont chercher ailleurs pour augmenter leurs performances.
« L’un des points les plus importants de l’industrialisation c’est la disponibilité de l’électricité mais aussi la baisse du coût de l’électricité », a déclaré le ministre qui liste les avantages de cette exploitation qui profitera sur plusieurs plans aux Sénégalais, avec un fort impact social.
Aujourd’hui, le Sénégal est à 400.000 tonnes de l’autosuffisance en céréale avec 3.600.000 tonnes et compte atteindre très bientôt l’autosuffisance qui est à 4.000.000 de tonnes. Abdou Karim Fofana de rappeler qu’ « en 2012, nous étions à 2.000.000 de tonnes ».
Dans le cadre des actifs qui sont gérés par l’Etat du Sénégal, en 2012, les structures publiques ne reversaient que 4 milliards de dividendes à l’Etat ; en 2020, plus de 50 milliards ont été versées et en 2022 le chiffre atteint 128 milliards de dividendes.
Le secteur minier a aussi connu une avancée avec l’or. Et pour booster les performances, le ministre a évoqué la mise en place d’un comptoir pour que les artisans, notamment les bijoutiers sénégalais, puissent en tirer un profit.
Au terme de cet atelier, le ministre a félicité le Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Emergent (BOS), les Représentants des départements ministériels, les chefs de projets et chefs de desks, les Représentants du secteur Privé et les Partenaires Techniques et Financiers tels que le Pnud sans oublier d’encourager ces acteurs dans la réalisation des perspectives prévues en 2022.