« La hausse des prix des denrées alimentaires et les risques de famine qui en résulte, nous interpellent tous en tant que dirigeants sur la nécessité d’opérer une mutation profonde de l’économie africaine vers plus de résilience et de performances », a déclaré ce jeudi, à la maison de l’Unesco à Paris, le premier ministre ivoirien, Patrick Achi.
Le Chef du gouvernement de la Côte d’Ivoire présidait la cérémonie de clôture de la semaine africaine de l’Unesco, en présence de sa directrice Audrey Azoulay ainsi que du président du groupe Afrique de l’Unesco, Souleymane Jules Diop, et des autres ambassadeurs accrédités auprès de l’institution.
Selon lui, des efforts doivent être faits notamment «en matière de production agricole et d’autosuffisance alimentaire » dans un contexte de pénurie causé par l’intervention russe en Ukraine. En effet, estime le premier ministre ivoirien, « l’agriculture qui continue à employer bien plus de la moitié de la population, est restée complètement traditionnelle ».
A ce propos, le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina qui a fait un exposé, lundi dernier sur le sujet, à l’Unesco, assurait que « l’Afrique ne se mettra pas à mendier ». Il annonçait ainsi la levée d’un fonds de 1,5 milliard de dollars pour booster la culture de blé et d’autres céréales comme le riz et le soja. Des assurances qui déjouent les pronostics les plus sombres.