Économie : La Banque mondiale encourage la création de start-up pour davantage d’entreprises

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Le Sénégal est à la traîne des comparateurs en ce qui concerne le dynamisme de la création de nouvelles entreprises. Selon la base de données 2018 de la Banque mondiale sur l’entrepreneuriat, la part des nouvelles entreprises enregistrées pour mille habitants en âge de travailler est de 0,5 au Sénégal, contre plus du double au Kenya (1,1) et en Côte d’Ivoire (1,5).

Ladite institution mondiale, dans un ouvrage parcouru par Dakaractu a signalé que l’augmentation du nombre et de la qualité des nouvelles entreprises peut avoir un impact significatif sur la création d’emplois au fil du temps. À ce sujet, il a déploré le retard du pays de la Téranga vis-à-vis de beaucoup de ses semblables. ‘’Le Sénégal est également à la traîne par rapport aux pays de comparaison, tels que la Côte d’Ivoire, le Kenya ou le Maroc, en terme de productivité totale des facteurs, comme le souligne le Pap2/Pse. ‘’Les principaux obstacles rencontrés par les jeunes entrepreneurs productifs dans les écosystèmes à fort potentiel sont l’accès insuffisant aux marchés, la difficulté dans la distribution et la vente des produits finaux et la lourdeur des réglementations’’, a relevé la Banque mondiale qui note que ‘’la faiblesse des capacités est également une contrainte, associée au manque d’accès aux technologies et au faible niveau du capital humain. Certains cadres juridiques et réglementaires fondamentaux doivent être mis à jour pour stimuler la création d’entreprises plus nombreuses et de meilleure qualité’’.

Pour la Banque mondiale, le gouvernement du Sénégal devrait se concentrer sur les réformes qui facilitent l’entrée et la croissance ainsi que la sortie et la rentrée, si les investissements initiaux et les modèles d’entreprise ne réussissent pas. Cela pour contribuer à stimuler le dynamisme entrepreneurial. Par rapport, au paiement des taxes et des redevances, un domaine qui a enregistré des progrès substantiels ces dernières années, ladite institution financière internationale estime qu’il ‘’constitue toujours l’un des principaux obstacles à la croissance et à la formalisation des entreprises’’.

Le Groupe de la Banque mondiale, dans son ouvrage intitulé ‘’Le Sénégal numérique et Croissance inclusive : Une transformation technologique pour plus d’emplois de qualité’’ est d’avis qu’au-delà des réformes à l’échelle de l’économie, l’attention politique du gouvernement Sénégalais devrait viser à lever les principaux obstacles spécifiques aux chaînes de valeur à fort potentiel des écosystèmes. Ces obstacles comprennent le capital humain dans l’agriculture, et l’accès aux technologies et aux financements pour l’économie numérique. Une quantité importante de ressources a déjà été allouée au soutien des start-up et des solutions numériques. L’allocation des ressources futures devrait se faire à partir d’une sélection basée sur les priorités des entreprises dans les écosystèmes à fort potentiel. Les solutions doivent être conçues pour résoudre les problèmes dans des chaînes de valeur spécifiques, par exemple la chaîne de valeur de la mangue’’.

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