NUCLEAIRE Lors de sa visite à Séoul, secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a exprimé un « engagement clair » en ce sens
Le secrétaire général de l’ONU soutient la dénucléarisation de la Corée du Nord. Lors de sa visite à Séoul, quelques semaines après que Pyongyang se fut dit « prêt à mobiliser » sa force de dissuasion, Antonio Guterres a exprimé un « engagement clair » en ce sens.
« Je voudrais réaffirmer notre engagement clair en faveur d’une dénucléarisation entière, vérifiable et irréversible de la péninsule coréenne, de la Corée du Nord », a affirmé Antonio Guterres lors d’un entretien avec le président sud-coréen Yoon Suk-yeol. Il s’agit d’un « objectif fondamental pour apporter la paix, la sécurité et la stabilité à toute la région », a-t-il ajouté, selon des images diffusées par les télévisions locales.
« Le risque d’une guerre nucléaire »
Avant son arrivée jeudi à Séoul, le secrétaire général de l’ONU était au Japon, où il a prononcé un discours à l’occasion du 77e anniversaire de la bombe atomique sur Hiroshima. Il a répété lundi dans l’archipel nippon l’avertissement sévère contre les horreurs des armes atomiques qu’il avait lancé à New York la semaine dernière lors d’une conférence clé sur le Traité de non-prolifération nucléaire.
« Nous assistons à une radicalisation de la situation géopolitique qui fait que le risque d’une guerre nucléaire redevient quelque chose que nous ne pouvons pas complètement oublier », a-t-il déclaré lundi lors d’une conférence de presse à Tokyo. Washington et Séoul ont averti à plusieurs reprises ces derniers mois que la Corée du Nord se prépare à un nouvel essai nucléaire, qui serait le septième de son histoire.
Kim Jong-un « prêt à mobiliser » sa force de dissuasion nucléaire
Jeudi, Pyongyang a accusé Séoul d’être à l’origine de l’épidémie de Covid-19 dans le pays et a menacé d’« éradiquer » les dirigeants sud-coréens. Le régime de Kim Jong Un a mené une série record de tests d’armement cette année, dont un missile balistique intercontinental, pour la première fois depuis 2017.
En juillet, Kim Jong-un a assuré que son pays était « prêt à mobiliser » sa force de dissuasion nucléaire en cas de conflit militaire avec les États-Unis ou la Corée du Sud.