C’est pour trouver avec les agriculteurs et les pasteurs les voies et moyens les plus appropriés pour mieux vitaliser les unités d’entrepôts placées à leur guise. Autrement dit, pour que ces unités puissent être fréquentées le plus largement possible afin de promouvoir l’aspect de compétitivité de nos produits locaux (arachides et céréales) sur les marchés.
Fruit du partenariat entre l’État du Sénégal et la Banque mondiale, pour un investissement de 2,1 milliards de frs, cette innovation est le maillon d’une large chaîne de programmes agricoles destinée à l’amélioration du système d’exploitation agricole en général.
Ces programmes qui sont portés de manière séparée par les Ministères de L’agriculture et de l’Équipement rural et celui du Commerce et des PME, s’inscrivent sur aléas du Plan Sénégal Émergent (Pse) qui visent le développement de l’Agriculture et de l’Elevage au Sénégal. Et ceci dans le but d’apporter une valeur ajoutée considérable aux différentes formes de spéculations et accroître les revenus au sein des ménages.
Ainsi au-delà des entrepôts de stockage, et les réflexions apportées sur les systèmes de récépissé d’entrepôt afin de trouver des solutions innovantes en termes de stockage et conservation des produits comme l’arachide et les céréales, il fallait à travers la rencontre de Kaolack recueillir les idées des participants par rapport aux unités de transformation présentement disponibles sur le terrain et celles qu’il convient d’ajouter, mais surtout la conformité des unités de transformation avec la nouvelle technologie en standard dans le monde ou à défaut des unités en adéquation avec les réalités sur le marché.
Aussi une occasion pour l’Orsre de revoir avec les acteurs les solutions innovantes d’accès aux crédits et autres financements nés du réseau “ récépissé d’entrepôts “. Puisqu’à l’instant, il faut encore attendre la consolidation des partenariats avec les institutions locales pour l’attribution des parcelles destinées aux entrepôts des équipes en charge de ces questions spécifiques qui seront envoyées sur le terrain pour accroître les 79 entrepôts déjà agrées sur le territoire national et les 5000 tonnes qu’ils cachent sous leurs toits.
Sud quotidien