
Le chef de file de la France insoumise prépare sa rentrée politique. Il estime que « la vie politique française est un compte à rebours » avant la dissolution de l’Assemblée nationale.
Le leader insoumis faisait son retour aux « Amphis d’été » de La France insoumise dans la Drôme, après deux mois d’absence, ce vendredi. Jean-Luc Mélenchon promet « la bataille générale » face au gouvernement pour la rentrée politique, prévenant qu’il n’y avait « pas d’arrangement possible » avec LFI et que « la vie politique française est un compte à rebours de la dissolution ».
L’ancien candidat à la présidentielle prête à la macronie l’intention « de gouverner à coups de 49.3 », estimant qu’elle « a décidé d’être frontale ».
« La vie politique française est un compte à rebours de la dissolution de l’Assemblée nationale, juge-t-il. Le seul moyen que le gouvernement a d’y échapper est de faire alliance avec Les Républicains. »
Mais « arrive un moment où la dernière législative (en juin) n’est pas conforme à la réalité du pays », estime Jean-Luc Mélenchon. À la session parlementaire de juillet, « j’ai été enchanté, nos adversaires n’ont pas manqué une bêtise », par exemple « en disant qu’on était dépenaillés », sourit-il, avant d’ajouter être « fier de voir que les 17 députés insoumis (de la précédente législature) se soient multipliés jusqu’à 75 », a-t-il assuré.
« Macron ne fait rien, c’est un représentant de commerce »
Quant à Emmanuel Macron, « il ne fait rien, il parle pour développer le marché, c’est un représentant de commerce, raille Jean-Luc Mélenchon. « […] Il est d’une autre époque, du vingtième siècle. C’est un très vieil homme monsieur Macron. » Critiquant à nouveau les propos du président sur « la fin de l’abondance », il estime que la majorité n’a « à distribuer comme lien social [que] la peur ».
Pour sa part, Jean-Luc Mélenchon affirme que, même s’il n’est pas député, il ne disparaît pas de la vie politique ni de celle de son parti. « Je vais m’occuper de ma fondation à la rentrée, explique-t-il. Le travail avec les intellectuels sera ma priorité. »