Le Programme eau et assainissement en milieu rural (PEAMIR) va réaliser 30.000 « branchements sociaux » au profit de ménages des régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine, pour un meilleur accès des bénéficiaires à l’eau potable, a-t-on appris mercredi du directeur de l’Office des forages ruraux (OFOR), Alpha Bayla Guèye.
« Il faut rappeler que cette zone-là a la particularité de concentrer l’ensemble des programmes du PEAMIR, avec 30 000 branchements sociaux à faire dans la zone, qui sont subventionnés par l’Etat du Sénégal pour cinq mille francs CFA et sous forme d’avance sur consommation », a-t-il annoncé sans donner de délais.
« C’est-à-dire que vous donnez cinq mille francs CFA, on vous donne le compteur et on vous le défalque au fur et à mesure de votre consommation », a-t-il expliqué lors d’une visite de ces régions du bassin arachidier concernées par ce projet.
Les programmes de ’’branchements sociaux’’ dont bénéficient généralement les ménages vulnérables des grandes villes du Sud, désignent des mesures tarifaires, techniques ou réglementaires que l’on peut mettre en place pour faciliter le raccordement des familles concernées.
« Nous avons pour objectif, d’ici à 2030, que l’eau soit accessible pour tous, mais qu’elle soit aussi une eau de qualité, comme le veut le sixième pilier de l’Objectif de développement durable (ODD 6). C’est la raison pour laquelle d’ailleurs, au-delà du renforcement des ouvrages, nous sommes en train de travailler sur deux programmes de transfert d’eau qui vont impacter la zone », a indiqué le DG de l’OFOR.
Il a notamment cité « Sine Gambie », un programme visant à remplacer la qualité par le biais d’un système de transfert à partir de Malem Hodar, dans la région de Kaffrine, une initiative qui devrait impacter les zones rurales dans les régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine.
« Ce financement avait comme principal objectif de réduire au maximum nos vulnérabilités partout. C’est dans ce cadre-là que cette tournée a été initiée, pour d’abord réceptionner des ouvrages de stockage, à savoir vingt châteaux d’eau dont les huit sont entre les régions de Thiès et Diourbel, et douze autres châteaux d’eau ventilés entre Kaolack, Fatick et Kaffrine », a signalé le DG de l’OFOR.
Il a remercié les équipes techniques qui ont réalisé les ouvrages ayant permis non seulement de gagner du temps par rapport à leur livraison, mais également, et surtout, d’avoir des marges dans la réalisation de ces infrastructures hydrauliques. Cela a permis de réaliser quatre nouveaux châteaux d’eau comme celui implanté à Mbitéyène Abdou, dans la commune de Ndiédieng, dans le département de Kaolack.
« Nous sommes très rassurés par ce que nous avons vu, par la qualité des travaux et par l’impact que devrait avoir ces ouvrages de stockage dans la distribution globale d’eau, parce que le château d’eau a cette vocation de stocker mais aussi de mettre de la pression dans le réseau », a dit Alpha Bayla Guèye.
« Il y a beaucoup d’espoir chez les populations bénéficiaires et nous continuerons à garder le contact, parce que l’OFOR est un partenaire des collectivités territoriales », a indiqué le DG de l’OFOR.
Il a conclu : « Nous devons travailler dans une parfaite concordance, parce que les communes sont en train de grandir, de prendre encore de l’espace. Il faut donc, de manière permanente, qu’on veille à faire des programmes d’adduction pour emmener l’eau jusque dans les maisons ».
ADE/BK/ASG