Avec trois projets pétroliers et gaziers en cours de développement, qui permettra au Sénégal d’entrer dans le cercle restreint des producteurs de pétrole et de gaz, il était important pour le Ministère du Pétrole et des Énergies de tenir un atelier d’information et de partage à l’intention des membres du Collectif des Journalistes Economiques du Sénégal (COJES).
Selon la Ministre du Pétrole et des Énergies le premier baril de pétrole de Sangomar est attendu dans le dernier trimestre de l’année 2023. Ce projet opéré par Woodside avec des réserves estimées à environ 630 millions de barils, une projection de 100 mille barils par jour lors de la première phase d’exploitation, le Sénégal entre dans le cercle restreint des producteurs.
Concernant, le projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), il a une particularité binational puisque, dit la ministre, il est situé à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie.
« Les deux pays ont convenu dans un accord signé en février 2018 de livrer le premier gaz l’année prochaine avec une production attendue de 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an », a annoncé l Aissatou Sophie Gladima.
« Yakaar Teranga », le 3ème projet en cours d’études devrait bientôt boucler son investissement pour une production attendu entre 2024 et 2025.
« Ce projet permettra la mise en œuvre effective de la stratégie du Gas to Power c’est-à-dire la production d’électricité à partir du gaz et le développement d’industries pétrochimiques. De ces différents projets, le Sénégal attend d’importantes ressources financières. D’ailleurs, celles-ci ont déjà fait l’objet d’une loi de répartition votée par l’assemblée nationale avec des principes directeurs clairement définis comme la budgétisation intégrale des recettes issues du pétrole et du gaz et la mise en place d’un « Fonds intergénérationnel pour prendre en compte les générations futures », a soutenu le ministre Aissatou Sophie Gladima.
Elle assure que grâce au contenu local, les entreprises sénégalaises seront directement impliquées avec l’objectif pour le Sénégal d’atteindre 50% de contenu local à l’horizon 2030.
« Les enjeux socio-économiques de ces ressources sont donc importants et interpellent les différentes parties prenantes au premier rang desquelles la presse dont l’un des rôles est de veiller à la bonne gouvernance et à la transparence durant toute la période d’exploitation des différents projets », a-t-elle indiqué.
Dans la même logique, elle assure que le gouvernement du Président Macky Sall travaille et veille à préserver les intérêts du peuple sénégalais dans le cadre des contrats qui le lient aux différentes compagnies étrangères qui opèrent au Sénégal.