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António GuterresSecrétaire général de l’Organisation des Nations unies depuis 2017
CLIMAT – « Nous sommes sur l’autoroute vers l’enfer climatique, avec le pied toujours sur l’accélérateur. » Ce lundi, Antonio Guterres s’est à peine installé à la tribune de la COP27, qu’il distribue déjà ses punchlines aussi effrayantes que percutantes.
Des paroles chocs qui s’ajoutent à une longue liste de prises de parole, qui se sont notamment multipliées ces derniers mois, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
Cette année, la publication du sixième rapport du GIEC dépeignant un sombre tableau de la situation climatique dans le monde l’avait aussi poussé à pointer du doigt la responsabilité des gouvernements.
Antonio Guterres avait notamment comparé ce rapport à « un recueil de la souffrance humaine et une accusation accablante envers l’échec des dirigeants dans la lutte contre les changements climatiques. »
« Nous creusons nos propres tombes »
À la tête des Nations unies depuis 2017, Antonio Guterres a adopté au fil des années un discours de plus en plus radical et enflammé, qu’il dégaine notamment à chaque nouveau Sommet pour le climat. « Nous creusons nos propres tombes, » lançait l’ancien Premier ministre portugais à l’assemblée en 2021.
Cette année, le Secrétaire général des Nations unies a particulièrement insisté sur la nécessité de « revoir » le fonctionnement du système financier international afin de pouvoir mieux aider certains pays victimes de catastrophes comme le Pakistan, touché par des inondations historiques.