Lionel Messi, le capitaine de l’Argentine, a expliqué lundi son excitation à la veille d’aborder sa cinquième Coupe du monde, pour laquelle il nourrit une grande ambition.
« Avant tout, comment vous sentez-vous avant ce premier match ?
Très bien. Je traverse une bonne période, sur le plan personnel comme physiquement. J’ai entendu qu’on a beaucoup commenté le fait que je me suis entrainé à part, etc. J’ai reçu un coup, c’était par précaution, mais rien de grave.
C’est votre cinquième Mondial. Qu’y a-t-il de différent avec les quatre autres ?
C’est une période de la saison différente, on n’arrive pas physiquement dans la même situation. Habituellement, on a presque un mois pour se préparer. Là c’est différent, on va vite entrer dans la compétition. On savait que ça allait se passer comme ça. Ça reste toujours spécial de jouer une Coupe du monde. Ce sera la dernière pour moi, ma dernière opportunité d’atteindre ce grand rêve qu’on a tous.
Qu’avez-vous appris des matches d’entrée dans le tournoi que vous avez disputés par le passé et que pensez-vous de l’Arabie saoudite ?
On espère pouvoir continuer de faire ce qu’on fait depuis un certain temps avec cette équipe. Mais ce sera une partie difficile. Beaucoup, dans ce groupe, disputeront leur première Coupe du monde, il peut y avoir de la nervosité. Mais une fois passé les cinq premières minutes, on essaiera d’aller chercher ce qu’on est venus chercher. En respectant l’adversaire, comme toujours.
« Ça me rappelle beaucoup le groupe de 2014, qui était très similaire, très uni »
Le groupe argentin sur cette Coupe du monde est-il meilleur qu’en 2014 et 2018 ?
Je ne sais pas si on est meilleurs, mais on arrive sur une dynamique de victoire et cela nous apporte plus de tranquillité. On travaille de manière différente, les gens sont mois anxieux. Ça me rappelle beaucoup le groupe de 2014, qui était très similaire, très uni, qui savait ce qu’il voulait quand il sortait sur le terrain.
Vivez-vous la période la plus heureuse de votre carrière ?
Je ne sais pas, mais je me sens bien, c’est vrai. Je suis plus mûr, j’essaie de profiter un maximum de chaque moment, de vivre ça avec intensité, tout ce qu’on a vécu à la Copa America (2021, remportée par l’Argentine). Avant, je n’y pensais pas, je pensais juste à jouer. Aujourd’hui, je suis plus conscient de tous ces moments.
Je vais leur dire que je suis passé par là ; qu’à leur âge, je ne me rendais pas compte de ce que je vivais. Je vais leur dire d’en profiter, qu’on ne sait jamais si cette expérience va se répéter et si on aura une autre opportunité de rejouer un Mondial. »