Les pays qui polluent le moins sont souvent ceux qui souffrent le plus des conséquences des changements climatiques. À Charmel-Cheikh, les pays les plus vulnérables ont obtenu un accord pour la mise en place d’un fonds pour les ‘’pertes et dommages’’ dus aux effets néfastes du climat.
L’Afrique a enfin eu son accord ! Ou sa promesse. L’accueil de la 27e édition de la Conférence annuelle des Nations Unies sur le climat, la Cop 27, en Égypte, y est-il pour quelque chose ?
De Glasgow (Cop 26) à Charm el-Cheikh, les discours ont bien changé. Si leur proposition de créer un nouveau système opérationnel de financement pour les pays vulnérables aux effets des changements climatiques, a été bloquée à la Cop 26, l’accord signé hier, prévoit désormais la création d’un fonds d’aide aux pays les plus touchés par les impacts du changement climatique.
Toutefois, déplorent certains participants, très peu d’efforts ont été faits pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Dénommé fonds pour les ‘’pertes et dommages’’, les nouvelles ressources promises ambitionnent d’aider financièrement les pays en développement, ‘’particulièrement vulnérables’’, à faire face à ces dégâts irréversibles causés par le réchauffement climatique.
Une décision ne sera toutefois prise que l’an prochain, sur les mesures les plus controversées prévues dans le fonds, lorsqu’un « comité de transition » aura formulé des recommandations aux pays lors de la Cop 28 qui se déroulera en novembre 2023.
Ces recommandations porteront notamment, sur « l’identification et l’élargissement des sources de financement », une référence à la question épineuse de savoir quels pays devraient contribuer au nouveau fonds.