Les membres l’Association africaine pour la fixation biologique d’azote (AABNF) ont sollicité, mardi, l’accompagnement des Etats pour une bonne vulgarisation de leurs recherches.
‘’Nous avons besoin d’aide et d’appui fort de la part des autorités étatiques pour une bonne vulgarisation de nos recherches’’, a déclaré Dr Saliou Fall, chercheur à l’Institut sénégalaise de recherche agricole (Isra).
M. Fall s’exprimait ainsi à l’occasion du 19e congrès de l’AABNF, un collectif de chercheurs issus des pays africains qui s’activent dans le domaine de la fixation de l’azote, un processus qui permet à un organisme de produire des substances protéiques à partir de l’azote qui est la pierre angulaire de toutes les activités biologiques existantes dans l’écosystème.
Selon lui, les autorités étatiques doivent ‘’donner plus crédibilité pour promouvoir la recherche et le développement dans le domaine de la fixation d’azote qui est la pierre angulaire de toutes les activités biologiques existantes dans l’écosystème’’.
’’Un simple chercheur, dans son laboratoire ne peut rien faire s’il n’ a pas derrière lui une volonté politique à haute échelle pour appliquer ses résultats’’, a-t-il fait savoir.
A l’en croire, des ‘’résultats probants existent’’, en termes de recherches liées à la fixation biologique d’azote. Mais, ‘’il y a un défaut de moyens pour les vulgariser’’ a-t-il déploré.
Pour sa part, le président du comité d’organisation du congrès, le professeur Abdelkade Békki, a souligné que ‘’l’application de la recherche est du rôle des décideurs.’’
’’Les résultats issus des laboratoires ne voient jamais le jour s’ils ne sont pas appliqués. Malheureusement, ce n’est pas du rôle du chercheur d’aller sur les champs et d’appliquer’’, a-t-il expliqué
Sur ce point, il a relevé qu’il ‘’faut donc une volonté politique pour une concrétisation’’ de leurs recherches.