L’engagement et la contribution des femmes dans les processus de paix et le maintien de la paix doivent être institutionnalisés. Cela, en tenant compte des différentes formes de violences, et des principes de liberté de droit de justice sociale. C’est une requête des femmes leaders de Ziguinchor invitées sous l’égide de la commission nationale pour l’UNESCO à un partage d’expérience sur la promotion de la paix.
Cette réflexion sur « Femmes leaders et promotion de la culture de paix », vient à point nommé au regard de la situation sécuritaire de la région, selon le gouverneur de Ziguinchor Gedj Diouf. Ce partage d’expérience entre les différentes organisations de femmes d’opinion de la région va permettre aux femmes qui s’activent pour la recherche de la paix de continuer le travail de recherche de recherche et de consolidation de la paix. Le ministère de l’éducation nationale a un rôle important à jouer dans ce cadre du contenu des perspectives 2023 relative à la promotion de l’éducation aux valeurs dans le secteur de l’éducation, selon Mme Faye Marie Sibi, coordinatrice de la cellule équité dudit ministère. « C’est à partir de l’école qu’on peut forger, former, formater nos enfants pour en faire demain des citoyens et citoyennes artisans de la paix », dit-elle.
Pour le Professeur Fatouma Hann, anthropologue, enseignante chercheuse à L’UASZ, Il y a une expérience communautaire très importante en Casamance dans le cadre de la gestion du conflit et de l’implication des femmes dans le processus de paix. Il est donc important de revenir sur ces expériences pour les partager et en faire des sources d’inspiration dans d’autres contextes. De l’avis de l’universitaire, il ne faut pas occulter les nouveaux conflits, c’est-à-dire les nouvelles dynamiques pouvant mettre à l’épreuve la question de paix et fragiliser les processus de paix.