Il est l’un des grands artisans du rayonnement du cinéma sénégalais à l’international. Le réalisateur autodidacte Ousmane Sembène fait partie des cinéastes qui ont donné une touche particulière au 7e art au Sénégal et en Afrique.
À l’occasion de la 28e édition du Fespaco, la communauté artistique du continent a décidé de lui rendre un vibrant hommage, coïncidant avec le centenaire de sa naissance.
Au siège du Fespaco, trône fièrement un buste de Sembène Ousmane, qui se voit encore une fois honoré au Pays des hommes intègres. Le buste, réalisé par Siriki Ky, a été inauguré dimanche dernier, après la cérémonie des libations dédiée aux cinéastes disparus, suivie d’une marche en hommage à Sembène, comme on l’appelait affectueusement.
L’État du Sénégal, à travers le ministère de la Culture et du Patrimoine historique, prévoit une série de manifestations à cet effet. En attendant, la Délégation générale du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) donne le la de cette célébration.
Dans la foulée, un vibrant hommage a été rendu à ce père du cinéma africain. Un extrait d’une interview accordée au journaliste burkinabé Yacouba Traoré, en 2003, en marge du tournage de ‘’Moolaadé », son dernier film, a été projeté. Il y délivre un message actuel, alors qu’il répondait à la question sur la faible représentation des films africains dans les festivals d’outre-mer.