La Senelec a tenu ce lundi une réunion de démarrage de la mission conjointe organisée par la CEDEAO et la Banque mondiale dans le cadre de la Mission d’appui de la Banque mondiale à la mise en œuvre du projet régional d’accès à l’électricité et de technologie de stockage d’énergie par batteries (BEST). Un programme d’accès universel sous-régional financé par la Banque mondiale à hauteur de 465 millions de dollars dont 129 millions de dollars pour le Sénégal a pour objectif d’électrifier 1000 localités.
« Cette mission nous l’appelons mission de supervision du projet régional d’accès à l’électricité et de stockage d’énergie par batterie qu’on appelle BEST. Ce projet est un projet régional qui compose la partie financement CEDEAO, la partie financement de l’autorité de régulation de l’énergie au niveau de la CEDEAO (ARREC). Il couvre cinq (5) pays (Sénégal, Mauritanie, Mali, Côté d’Ivoire, Niger) », a déclaré Akitani Massan Élise, représentante de la Banque mondiale.
Qui ajoute : « Le financement total du projet pour tous les pays et les deux institutions comprises (CEDEAO, ARREC) est de 465 millions de dollars et le Sénégal à 129 millions de dollars, c’est le plus élevé de tous les financements. Ce projet a été approuvé en 2021, et est déjà effectif au niveau de tous les pays. Nous avons déjà lancé la passation de marchés dont la finalisation est prévue avant juin pour la signature des contrats dans tous les pays »
L’objectif de ce projet, dit-elle, est de permettre l’électrification du « réseau à partir des sous-stations des projets de l’OMVG de l’OMVS pour ce qui concerne le Sénégal ». Selon Mme Akitani, le projet couvre la Casamance, Kaolack, Tambacounda et Kédougou pour un objectif d’électrification de 1000 villages.
« Au niveau du Sénégal, notre objectif c’est d’arriver à électrifier 1000 localités. Nous voulons vraiment arriver à faire changer nos frères et sœurs pour passer du noir à avoir l’électricité, que nous savons tous qui est la source de digitalisation, de chaque aspect pour une amélioration de la vie », a-t-elle fait savoir.
Le projet régional d’accès à l’électricité (REAP) est basé sur le Plan directeur d’électrification rurale et périurbaine de la CEDEAO. Pour la deuxième phase, il est prévu l’électrification de 2000 à 2500 villages.
« Dans la première phase du REAP qui est en phase de mise en œuvre et qui couvre trois pays (Mali, Guinée Bissau et Gambie) on doit couvrir 1000 villages dont l’impact est très important en terme de population. Dans la deuxième phase nous cherchons au total 2000 à 2500 villages », a annoncé Dabire Bayaornibè, Directeur Énergie et Mines de la CEDEAO.
La CEDEAO sollicite et encourage les acteurs à tout mettre en œuvre pour que le projet soit délivré à temps.