En marge des premières Assises nationales de l’entrepreneuriat et de l’autonomisation des femmes, la coordonnatrice du Programme ONU Femmes au Sénégal, Dieynaba Wone Ndiaye, a soulevé la question des droits des femmes au Sénégal. C’est dans cet élan qu’elle a rapporté les résultats de la première enquête de l’ANDS avec l’appui de l’ONU Femmes, réalisée en 2021.
Une enquête sur l’utilisation du temps qui montre que «les femmes consacrent en moyenne 4 heures par jour aux tâches ménagères et à la garde des enfants, contre seulement 30 minutes pour les hommes, soit 20 %, contre 8 %». La représentante de l’entité des Nations Unies pour l’autonomisation des femmes et l’égalité des sexes de souligner, à cette occasion, que «des politiques discriminatoires positives en matière de passation de marchés d’approvisionnement, de financements peuvent générer des opportunités économiques pour les femmes».
À ce titre, elle recommande la mise en place de marchés publics sensibles au genre, des services d’achats sensibles au genre au sein du secteur privé, grâce à la mise en œuvre des principes d’autonomisation des femmes, des programmes de renforcement de capacités des femmes entrepreneures à répondre aux appels d’offres grâce à l’explication et des lignes de financement adaptées aux besoins des femmes. Pour terminer, elle a salué l’engagement du président Macky Sall pour les efforts consentis pour intégrer les questions de genre dans le Programme Sénégal émergent (PSE) et différents plans d’action permettant sa mise en œuvre.
