La Commission nationale de régulation du loyer des baux à usage d’habitation (Conarel) est en ces temps l’une des structures les plus sollicitées par les populations. Cette entité chargée de veiller à l’application de la baisse des prix du loyer croule sous les saisines.
D’après un décompte de son président, Momar Ndao, repris par L’Observateur, la Conarel a déjà enregistré 4161 appels téléphoniques. Le président de l’Ascosen précise que 73% des sollicitations constituent des demandes de renseignements tandis que 26% sont des plaintes.
La même source indique les différends entre bailleurs et locataires portent essentiellement sur le niveau de la baisse à appliquer et sur l’échéance du loyer mensuel.
Mais même si le standard de la Conarel explose, son président assure que la loi sur la baisse des prix du loyer est appliqué à plus de 99%. «Seulement, s’empresse de tempérer Momar Ndao, toujours dans L’Observateur, nous ne devons pas dormir sur nos lauriers, nous devons continuer la sensibilisation car les plaintes que nous avons traitées prouvent que la majeure partie des différents acteurs méconnaissent les textes en vigueur.»