Le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Quimper aurait dû laisser place à une résidence de haut standing, mais un document vieux de 274 ans a eu raison de ce projet, comme le relate France 3 Bretagne. En effet, si la Ville avait décidé de vendre les terrains sur lesquels se trouve, entre autres, le CCAS, à des promoteurs immobiliers, l’opération a finalement échoué.

Dans les archives municipales, une retranscription de document « de 1898, authentique juridiquement » stipulait que ces terres avaient été léguées par une certaine veuve Cardé, très impliquée dans la cause des plus démunis. Dans cet acte, il était mentionné noir sur blanc que « la donation est faite pour le soulagement des pauvres, des malades… sans que sous quelque prétexte que ce soit, les revenus puissent être employés à un autre usage qu’au soulagement des pauvres ».

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La justice a validé l’acte

Ainsi, une maison de charité y a d’abord été créée, qui s’est transformée plus tard en bureau de bienfaisance, d’action sociale, jusqu’à un CCAS en 1986, détaille France 3. Si la Ville de Quimper a bien tenté de faire annuler cet acte en plein confinement, la justice a finalement décidé deux ans plus tard « que le legs devait être respecté », explique Matthieu Stervinou, adjoint aux solidarités à Quimper.