Politique
En tant qu’universitaire, Matar Silla comprend la démarche des autorités qui ont signé une pétition pour la libération d’Ousmane Sonko, le respect de la démocratie et de l’Etat de droit. Ils sont au moins 140 avec des casquettes différentes à avoir signé cette pétition qui interpelle le chef de l’État.
Invité du « Jury du dimanche », l’ancien directeur de la RTS souligne : « C’est le propre des intellectuels, des universitaires de manière générale, partout dans le monde, de se prononcer sur des questions d’actualité, des questions qui impactent la vie des nations. »
« L’essentiel, relève-t-il, c’est d’inscrire le tout dans un débat productif dont la finalité est la paix, le développement de notre pays, l’affirmation et l’ancrage de la démocratie. »
Matar Silla précise qu’il « n’a pas été associé », mais retient la « démarche de pacification ».
Pour en revenir à la tribune, c’est un ensemble de personnalités, d’hommes politiques, d’universitaires, d’avocats, de magistrats, de journalistes du Sénégal et d’ailleurs réclamant la libération de l’opposant Ousmane Sonko ainsi que le retrait du décret de dissolution du parti Pastef.