PRIX DU BATISSEUR AFRICAIN DE LA DECENNIE
Macky Sall primé
A l’issue des délibérations du jury international qui s’est réuni à Douala le 20 novembre dernier, le président de la République du Sénégal a été sacré lauréat de la première édition du Prix du Bâtisseur de la décennie. Le Directeur de publication du magazine « Infrastructures », un trimestriel spécialisé sur les questions de développement et des infrastructures, a organisé, samedi passé, une conférence de presse à Dakar au cours de laquelle il a donné tous les détails qui ont conduit au sacre du président sénégalais.
Initiative du magazine international INFRASTRUCTURES, Le prix récompense les Chefs d’Etats de l’Afrique subsaharienne qui se sont distingués au cours de la décennie, dans la modernisation et la construction des routes, ponts, autoroutes, échangeurs, écoles, hôpitaux, barrages. Bref, les grands travaux dans leurs pays respectifs qui ont contribué de manière significative, à la transformation structurelle et profonde de leur pays en améliorant le bien-être de leur population.
Le Jury qui a siégé à Douala, au Cameroun, le 20 novembre 2023, avait comme président Ahmed Diomandé de la Côte d’Ivoire, économiste et ancien directeur de cabinet du ministre des Transports de Côte d’Ivoire et était composé de : Amba Salla du Cameroun, ancien ministre des Travaux Publics, Ineanyi Christopher Oputa du Nigéria, DG de Colvi Limited, Serge Simplice Dolegué, de Centrafrique, ancien ministre et ancien Porte-parole de la présidence de la République, Bassounda Sylvanus du Tchad, Avocat d’Affaires, Bernd Stiehl d’Allemagne, ancien directeur de banque et Directeur Afrique de DSI France, Lobe Ewane de RDC, ancien Rédacteur en Chef de Forbes Afrique, Anta Gueye Amadou du Sénégal, ancien Commandant de l’école de Guerre et Général à la Retraite, Emmanuel Tessa du Cameroun, ingénierde Génie civil Estp Paris et Iléanos Santo du Togo, Co-fondatrice Je m’engage pour l’Afrique.
Pourquoi Macky Sall a gagné
L’histoire retiendra donc que le Président sénégalais, Macky Sall, est le premier lauréat de ce Prix. Certes, parmi les 12 pays en compétition, le Sénégal était au coude à coude avec la Côte d’Ivoire – seul huit points les séparent, 480 pour le Pays de la Téranga et 472 pour le Pays de la Lagune Ebrié – mais l’exceptionnel bilan du président de la République du Sénégal a pesé lourd dans les décomptes lors des délibérations du jury international. Entre autres, ils ont fait le constat double que toutes les réalisations ont été faites hors pétrole et que le Sénégal est le seul pays en Afrique subsaharienne à avoir des infrastructures de transport comme le BRT et le Train Express Régional (TER).
Outre ces deux infrastructures de transports majeurs et innovants, le Président Macky Sall a clairement transformé le visage de son pays. Et ce n’est pas que Dakar qui a bénéficié d’investissements massifs. Les localités de l’intérieur ont bien ressenti les retombées de la croissance économique du Sénégal durant le magistère de Macky Sall. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. 2526 kilomètres de routes revêtues, 6673 Km de pistes aménagées, 189 Km d’autoroutes, 20 ponts et autoponts. Si le Sénégal figure dans le top 8 des meilleurs réseaux routiers africains, si le Sénégal est placé à la première place en termes de qualité des routes, si la proportion de qualité bonne et moyenne pour ce qui est des routes revêtues est passée de 62% à 83,84%, le Sénégal le doit essentiellement à ces projets et programmes d’envergure et étendus à tout le territoire. L’année 2022 a vu le lancement des travaux de construction de 586 Km de routes pour un montant de 283,4 milliards de Fcfa. Le pont de Foundiougne, celui de Marsassoum, les autoponts de Keur Massar, de Pikine, de Cambérène, le tronçon Tambacounda-Goudiry-Kidira, Louga-Dahra… ont tous été réalisés. Pour 2023, la priorité est donnée au développement des infrastructures routières et la modernisation des services de transport. Soit 627,9 milliards de FCFA en autorisations d’engagement. A cela s’ajoute le programme spécial de désenclavement qui a déjà démarré pour une durée de 5 ans et qui concerne 2850 km de routes.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat en plus des travaux de l’autoroute Dakar-Tivaouane-Saint Louis, a lancé le prolongement de la voie de dégagement nord en autoroute entre Tivaouane Peulh et Diamniadio sur 20 km. Ces deux projets liés vont porter le linéaire d’autoroutes du Sénégal à 531 km d’ici 2026. Ce, sans compter les nombreuses routes secondaires et les pistes de production réalisées dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (Puma) et du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (Puma).
Que dire de la nouvelle ville de Diamniadio avec ses universités, son centre de conférence international, ses sphères ministérielles, sa plateforme industrielle, son Parc de technologie numérique, sa gare des gros porteurs, ses stades de football, de basket et d’athlétisme, ses centres de recherches, ses villas de moyen et haut standing…que Macky Sall a fait construire en moins de dix ans ? Rien que ça aurait suffi pour faire du président sénégalais le champion toute catégorie en matière d’infrastructures. Et là, on ne parle même pas des hôpitaux de Sédhiou, de Kédougou, de Kaffrine, de Touba, de Agnam ; des aéroports régionaux de Saint-Louis, de Matam, de Kédougou, de Oussouye et de Ziguinchor après l’inauguration du sublime aéroport international Blaise Diagne de Diass ; la remise sur piste de décollage de la compagnie nationale Air Sénégal. Dans le domaine de l’énergie, on se souvient que lorsque Macky Sall arrivait au pouvoir, les cendres de la crise meurtrière qui a endeuillé son pays étaient encore visibles.
A la suite d’un énième délestage dans la capitale, suite à une politique de rationnement de l’énergie, Dakar s’est embrasé et des milliers de personnes sont descendues dans les rues pour réclamer le retour de l’électricité et un approvisionnement constant. Des investissements importants ont été consentis par le nouveau pouvoir et depuis plusieurs années, les délestages sont des lointains souvenirs, parce que l’électricité est régulière et en quantité. Le Sénégal est sorti du noir ! Ces performances, on le doit à une politique aussi audacieuse qu’ambitieuse impulsée par le Président Macky Sall. On peut citer les extensions des historiques centrales de Kahone et de Bel Air de 33 MW chacune, de Boutoute dans la région de Ziguinchor, l’inauguration des centrales électriques de Tobène (70 MW), Contour Global Cap des Biches (53 MW), des centrales solaires photovoltaïques de Bokhol, de Malicounda, de Sinthiou Mékhé, Ten Merina, de Kahone (20 MW), de Sakal (20 MW), de Taiba Ndiaye (50 MW), de Kael (70 MW), de Diass. Autant d’infrastructures énergétiques solaires qui ont porté le taux d’énergies renouvelables du Sénégal à 30 % au Sénégal, l’un des meilleurs taux sur le continent.