Après avoir fait le bilan dans le domaine de la culture depuis le début de son magistère qui tire à sa fin, le président de la République, à l’occasion de l’ouverture de la 12ème édition du festival national des arts et cultures (FESNAC), invite toutefois à réfléchir sur les difficultés qui persistent. « Nous avons créé des infrastructures culturelles, dont l’Ecole nationale des Arts et métiers de la Culture, le Théâtre national Daniel Sorano, le grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose, le Musée des Civilisations noires et bientôt le Musée dédié à la vie et à l’œuvre du prophète Mohamed, paix sur lui. Je réaffirme également mon soutien à la construction de La Maison des Lébous, une œuvre qui contribuera à valoriser et protéger une composante essentielle de notre patrimoine culturel national » a servi le président de la République qui rappelle cette réalisation lancée samedi dernier avec les travaux du Mémorial de Gorée.
Sur le plan international, le Sénégal a inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO l’Ile de Gorée, le Delta du Saloum, les mégalithes de Sénégambie, le xooy, le kankurang et notre ceebu jën national ; parce que notre art culinaire fait partie intégrante de notre culture.
Au-delà de sa dimension festive, le président Macky Sall est d’avis que le FESNAC doit être un moment privilégié de réflexion sur des problématiques propres à l’industrie culturelle. « Je pense aux conditions de vie et de travail des artistes et des professionnels de la culture dont les œuvres font rayonner notre pays au-delà de nos frontières. Aussi, je pense à la protection intégrale des droits d’auteur en luttant fermement contre la piraterie.
Au titre de nos efforts en faveur du monde des arts et de la culture, je rappelle que la promulgation de la loi sur le statut de l’artiste et des professionnels de la culture permettra de renforcer davantage l’entrepreneuriat culturel pour un art qui nourrit ses acteurs.
De même, le gouvernement diligente actuellement la mise en œuvre de la copie privée réclamée par nos artistes et créateurs. Le Fonds de Promotion de l’Industrie cinématographique et audiovisuelle est passé de 1 à 2 milliards de fcfa ; et celui du Fonds de Développement des Cultures urbaines, devenu Fonds de Développement des Cultures urbaines et des Industries créatives, monte à 1 milliard contre 600 millions précédemment » de égrène ainsi le président de la République les acquis dans le domaine de la culture.