Début août, la star du reggae Tiken Jah Fakoly et un jeune artiste togolais Amen Jah Cissé ont créé la polémique dès la sortie de leur chanson « Actualités brûlantes ». Ce titre engagé dénonçait les tares de la démocratie au Togo, au Tchad et au Cameroun, non sans critiquer les atteintes à la liberté d’expression dans les pays de l’Alliance des Etats du Sahel.
« Ne gâtez pas l’AES, ne gâtez pas. La liberté d’expression mangée par la révolution acquise dans le sang. Regardez ce qui se passe dans l’AES. Dès que tu critiques un peu, c’est le front où la prison », pouvait-on entendre dire dans la chanson.
« Aucun mensonge ni aucune manipulation ne peut empêcher le reggae de continuer sa mission »
Ces dénonciations n’ont pas du tout plu aux soutiens des juntes du Sahel. L’artiste ivoirien a été violemment pris à partie par des activistes comme Franklin Nyamsi, connus pour leur engagement aux côtés des putschistes malien, burkinabé et nigérien.
Dans une série de messages publiés sur son compte facebook, l’interprète de « Promesses bla bla », indique qu’il restera toujours fidèle à l’esprit du reggae.
« Aucun mensonge ni aucune manipulation ne peut empêcher le reggae de continuer sa mission. Je ne suis ni griot, ni mouton suiveur… », a-t-il lâché.
Dans un second post, il affirme que « la vérité sera toujours combattue, mais le reggae défendra les opprimés ».