La 16e conférence des Parties à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique se tient à Cali, en Colombie, du 21 octobre au 1er novembre 2024.
La COP16 est une occasion unique de faire avancer la lutte contre l’effondrement de la biodiversité.
En prélude à cet important rendez-vous, le Sénégal prépare sa feuille de route. Un atelier a regroupé toutes les parties prenantes pour discuter des idées de propositions de cette rencontre internationale.
« Nous sommes là pour parler des projets de décisions pour que tout le monde puisse avoir la même compréhension et cela va nous permettre d’être plus efficace.
Nous avons des préoccupations d’ordre financière car nous sommes à l’ère de la biotechnologie moderne, des OGM, des biologies de synthèses.
Tout cela sont des aspects importants qui nécessitent aussi bien la compétence et des moyens. Ce sera l’occasion de poser les jalons et de discuter avec les autorités pour voir comment avoir des moyens plus importants pour pouvoir faire face à ces enjeux extrêmement importants », explique Pr Aliou Ndiaye, directeur de l’autorité nationale de biosécurité.
Le secrétaire général de l’autorité nationale de bio-sécurité, Colonel Lamine Kane, le Sénégal veut mettre en œuvre « la convention internationale sur la biodiversité avec la diversité des écosystèmes, la génétique. C’est pour prendre en charge les enjeux liés aux pertes de biodiversité, aux pressions multiples sur cette biodiversité.
Eu égard, à cette dynamique internationale, le Sénégal a toujours joué un rôle majeur du point de vue des initiatives pour répondre aux questions majeures liées à la biodiversité ».