L’énergie en qualité et en quantité est incontournable pour impulser le secteur agricole sénégalais. Conscient de cela, le ministère de l’agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage et celui de l’énergie des mines et du pétrole ont signé une convention cadre de partenariat ce jeudi 2 janvier 2025 au building administratif pour notamment augmenter de la production agricole, faciliter l’irrigation et la conservation de l’eau, améliorer des conditions de transformation et de commercialisation et renforcer la compétitivité de l’emploi alimentaire. « Nous savons que l’accès à l’électricité de qualité, à moindre coûts et respectueux de l’environnement est un levier indispensable pour répondre à ces objectifs » a dit Birame Souleye Diop, ministre de l’Énergie, des Mines et du Pétrole.
Cette convention, qui concerne plusieurs domaines stratégiques, a aussi pour objectif de promouvoir les énergies renouvelables dans le secteur agricole. Elle a non seulement pour « objectif de booster le nombre de mégawatts solaires qu’on va générer en utilisant notamment les toitures des fermes d’élevage. Mais aussi, il y a un concept très nouveau, qui est de combiner la production d’énergie solaire et l’agriculture. Raison pour laquelle nous souhaitons nouer des partenariats publics privés, en allant chercher des partenaires qui vont vouloir investir d’énergie solaire dans nos exploitations agricoles, en partenariat avec le ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines » a déclaré Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage.
Par ailleurs, pour une souveraineté alimentaire, les deux ministères, à travers cette convention cadre, compte faire la promotion de l’agri-voltaisme. Pour Birame Souleye Diop, « les centrales couvrent aujourd’hui, sauf erreur de ma part, 300 hectares sous lesquelles aucune activité agricole n’est déroulée. Vous savez mieux que moi, qu’aujourd’hui, en faisant une bonne promotion de l’agri-voltaisme, nous contribuons absolument et sérieusement à renforcer la souveraineté alimentaire ».