Cheikh Seck n’esquive pas le sujet. L’ancien gardien légendaire du Sénégal et actuel président du Jaraaf est bel et bien intéressé par la présidence de la Fédération sénégalaise de football
Cheikh Seck n’esquive pas le sujet. L’ancien gardien légendaire du Sénégal et actuel président du Jaraaf est bel et bien intéressé par la présidence de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Mais pas question pour lui de griller les étapes. En attendant la décision de Me Augustin Senghor, patron du football sénégalais depuis 2009, l’ancien gardien de but des Lions joue la carte de la loyauté.
Prévue en août 2025, l’Assemblée générale élective de la FSF approche, et Me Augustin Senghor ne s’est toujours pas exprimé sur une possible candidature pour un cinquième mandat. Ce silence alimente les spéculations sur ses véritables intentions. Engagé dans la course pour un poste au sein du Conseil de la FIFA, le premier vice-président de la Confédération africaine de football (CAF), pourrait bien passer la main selon plusieurs sources. De quoi ouvrir la porte à de nouvelles ambitions. Et Cheikh Seck en fait partie.
Dans un entretien accordé à Dsport en marge du tirage au sort de la CAN 2025 au Maroc, le président du Jaraaf s’est exprimé sans détour sur la question. « Je confirme, je suis candidat, c’est mon ambition. Si cela doit se faire, ça se fera, sinon ça ne se fera pas. Mais je ne me cache pas. Il y a un président qui est là et qui a encore un mandat. Mais c’est mon ambition, comme tous les autres dirigeants qui veulent diriger cette fédération. Je ne suis pas le seul à déclarer ma candidature, il y a d’autres noms aussi. Mais je le dis : je veux bien être un jour président de cette fédération, mais pas n’importe comment. »
Alors que certaines rumeurs évoquent une candidature menée avec Abdoulaye Seydou Sow comme directeur de campagne, Cheikh Seck a tenu à clarifier la situation. « Ceux qui disent que je suis candidat et qu’Abdoulaye Seydou Sow est mon directeur de campagne racontent des histoires. Augustin fera sa déclaration en mars prochain, et jusque-là, je reste loyal. Si tant est qu’Augustin décide de ne pas se représenter, il accompagnera le processus jusqu’à l’élection d’un nouveau président. S’il décide de rester, alors les gens vont apprécier. »