Après sa récente condamnation, Nicolas Sarkozy annonce « mettre entre parenthèses ses activités publiques d’ancien Président »

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Portrait de Nicolas SARKOZY - Ancien président de la République de France © Malick MBOW
Portrait de Nicolas SARKOZY – Ancien président de la République de France © Malick MBOW

Nicolas Sarkozy s’est vu poser vendredi 7 février le bracelet électronique qu’il a été condamné à porter dans l’affaire dite des écoutes. Dans un communiqué, il dénonce une « injustice » et annonce se mettre en retrait de ses « activités publiques d’ancien Président ».

Après sa récente condamnation dans l’affaire dites des écoutes, l’ancien président Nicolas Sarkozy, s’est vu poser vendredi 7 février, à son domicile, le bracelet électronique qu’il a été condamné à porter.

Dans un communiqué, posté sur X ce samedi 8 février, il annonce « mettre entre parenthèses (ses) activités publiques d’ancien Président ». Il dit également « renoncer à toute expression médiatique à l’exception de ce message personnel ».

Quant à l’application de sa peine, Nicolas Sarkozy assure avoir « volontairement renoncé à certains des aménagements que la loi (lui) offrait pour ne pas donner le sentiment de solliciter le moindre privilège ».

Dénonçant une « injustice », l’ancien président réaffirme vouloir déposer un « recours devant la Cour européenne des droits de l’homme », « avant la fin du mois ». « Chacun doit comprendre que le sentiment d’injustice que je ressens me confère une énergie décuplée. Elle ne cessera que lorsque la vérité aura été faite. D’ici là, je me battrai sans relâche et sans baisser la tête contre le mensonge, la calomnie et la manipulation sous toutes ses formes », a-t-il conclu.

Avec la pose de son bracelet électronique, l’ex-chef de l’État ne peut désormais quitter son domicile qu’entre 8 et 20 heures – 21h30 les lundis, mercredi et jeudis car il comparaît ces jours-là, depuis le 6 janvier et jusqu’au 10 avril, au procès des soupçons de financement libyen de sa campagne 2007.

Cette procédure avait été lancée après le rejet le 18 décembre du pourvoi en cassation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire dite des écoutes, rendant effective sa condamnation à un an de prison ferme aménagé sous bracelet électronique pour corruption et trafic d’influence.

Nicolas Sarkozy va pouvoir demander sans délai à bénéficier d’une libération conditionnelle – et donc pouvoir se faire retirer ce bracelet – sous certaines conditions, comme le permet la loi pour les plus de 70 ans, âge qu’il a depuis le 28 janvier, jour de sa convocation devant le juge d’application des peines.

Dans ce dossier aussi appelé « Bismuth », l’ex-chef de l’État avait été, le 17 mai 2023, une deuxième fois reconnu coupable d’avoir noué en 2014, aux côtés de son avocat historique Thierry Herzog, un « pacte de corruption » avec Gilbert Azibert, haut magistrat à la Cour de cassation, afin qu’il transmette des informations et tente d’influer sur un recours formé dans l’affaire Bettencourt. Et ce, en échange d’un « coup de pouce » promis pour un poste honorifique à Monaco.

L’ex-président a toujours fait valoir qu’il avait perdu son recours dans l’affaire Bettencourt et que Gilbert Azibert n’avait jamais été nommé sur le Rocher. Mais selon la loi, le délit de corruption peut être constitué par de simples offres ou promesses.

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