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Ah oui certes ! Le BAKKU? C’est surtout une introspection et non un repli identitaire. C’est surtout se ressourcer pour renaître en chaque esquisse, chaque pas de danse, chaque note de musique, chaque quête devant une feuille vierge ou un silence. C’est renaître ainsi en toute souveraineté pour grandir en toute liberté, fort de ses racines et ouvert aux quatre vents, en toute liberté, être soit même et de son époque
Il en va de l’affirmation de soi. (Mamadou Berthet / ACU@DAK 17 FEV 2025)
« Une ville doit toujours garder en mémoire les événements marquants qui ont déterminé son évolution. Je regrette, par exemple, qu’on ne retrouve plus à Dakar les « tatas » datant de l’époque coloniale, ces anciennes fortifications qui ceinturaient les groupements d’habitations. Dakar n’est pas née ex nihilo. On y trouve même des sites préhistoriques » Jeune Afrique (Mamadou Berthet)
« Une ville est un livre ouvert où s’inscrivent tous les événements importants qui composent son histoire. Les rues comme les bâtiments les reflètent, et l’on peut ainsi relire l’histoire d’une cité en la parcourant. » Au risque d’immortaliser les vestiges de l’ère coloniale ? « L’histoire ne se gomme pas, conclut-il. On en tire les enseignements pour préparer l’avenir. » Jeune Afrique (Mamadou Berthet)
Publié le 17 août 2021Modifié le 18 août 2021