Charlottesville: Trump condamne enfin « les suprémacistes » et les « néo-nazis »

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Le président américain Donald Trump à Washington DC le 14 août 2017. afp.com/NICHOLAS KAMM
Le président américain Donald Trump à Washington DC le 14 août 2017. afp.com/NICHOLAS KAMM

Critiqué pour ne pas avoir clairement dénoncé des violences de l’extrême droite, le président américain a visé ce lundi les « suprémacistes blancs, le KKK et les néo-nazis ».

Portrait de Donald TRUMP © Malick MBOW
Portrait de Donald TRUMP © Malick MBOW

« Le racisme, c’est le mal ». Il aura fallu à Donald Trump deux jours pour prononcer ces mots, après le rassemblement de suprémacistes, au cours duquel une femme de 32 ans à été tuée, samedi à Charlottesville, en Virginie.

« Ceux qui provoquent la violence en son nom sont des criminels et des voyous, y compris le KKK, les néo-nazis, les suprémacistes blancs et d’autres groupes haineux qui sont répugnants face à tout ce qui nous est cher en tant qu’Américains », a poursuivi le président

« Ceux qui ont agi de manière criminelle lors des violences racistes de ce week-end devront répondre de leurs actes devant la loi, justice sera rendue », a-t-il lancé lors d’une brève déclaration depuis la Maison Blanche.

Critiqué pour son absence de condamnation claire de l’extrême droite, Donald Trump a finalement interrompu temporairement ses vacances, et retrouvé la Maison Blanche. Jusque là, il s’était contenté de mettre sur le même pied les néonazis rassemblés en Virginie et les contre-manifestants.

Heather Heyer, 32 ans, a été tuée à Charlottesville quand un sympathisant néo-nazi, James Fields, a intentionnellement percuté avec son véhicule des contre-manifestants. Un juge a maintenu lundi sa détention pour une durée indéterminée.

Une réaction plus rapide à la démission de l’Africain-Américain Ken Frazier

L’absence de condamnation claire était d’autant plus choquante que Trump a de nombreuses fois rapidement réagi sur Twitter, son mode de communication préférée, à des attaques terroristes hors du territoire américain.

Cette fois, non seulement il n’avait pas condamné clairement les extrémistes pendant de longues heures, mais il a réservé ses tweets à la dénonciation de la démission de son conseiller économique africain-américain, Kenneth Frazier. Le PDG du géant américain de la pharmacie Merck entendait protester face à cette complaisance. Ken Frazier « aura plus de temps pour se consacrer à réduire les prix totalement abusifs des médicaments », a-t-il tweeté ce lundi matin.

« La seule raison pour laquelle Trump n’a pas pu dire tout cela samedi, en déduit le journaliste du New Yorker Sam Gourevitch, c’est qu’il n’est pas convaincu [par les mots qu’il a prononcés ce lundi] ».

source : L’Express

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