Devant les désordres chroniques et les réseaux sociaux de plus en plus radicaux, le risque est grand que notre pays sombre dans la réaction. Celle-ci a atteint le paroxysme avec le sieur Assane Diouf. Il est devenu l’idole d’une « société malade ».
Assane Diouf, ce fou furieux, qui insulte tout ce qui bouge, en passant par le Président de la République, sa famille, d’autres honnêtes citoyens, pense qu’avec l’audience de ses vidéos, il est sur le droit chemin.
Cette attitude du « citoyen modèle » à revendiquer le monopole du cœur et de la raison, en se donnant systématiquement le beau rôle, permet-elle de légitimer les insultes à l’endroit du Président Macky Sall et d’autres sénégalais ?
A ce que je vois elle continue à flatter une bonne partie des sénégalais qui on dirait sont en phase avec Assane Diouf. Mais je suis sûr d’une chose, personne parmi ces derniers ne souhaitent voir un des leurs à la place de l’insulteur car en âme et conscience, ils savent très bien que M. Diouf risque de fourvoyer s’il ne revienne pas à la raison.
Nous devons tous redevenir des citoyens modèles et ne plus donner du crédit à l’insulteur de la République. Chacun est libre de s’opposer mais moi personnellement je ne cautionnerai jamais les propos de Assane Diouf.
Quelqu’un qui est normal ne va pas s’aventurer à dire avec fierté devant tout le monde que recevoir des insultes venant de sa fille relève du domaine de la normalité
Il faudrait être sourd ou illettré pour ne pas voir que le discours populiste de Assane Diouf, qui se targue d’être défenseur du peuple, est un discours typiquement partisan. Assane Diouf est l’incarnation certes honteuse et non avouable d’un anti-modèle qui se permet de dire aux sénégalais d’enseigner à leurs enfants comment insulter.
Assane Diouf veut réinventer non seulement le monde, mais aussi le modèle d’éducation pour nos enfants censé corriger la société. Il construit ainsi la vision d’un monde chaotique et affreux de nature à effrayer le peuple sénégalais.
Cet « expert en outrage » crée la vision d’un univers terrifiant basé sur les injures pour se placer dans la position de celui qui apporte le remède bienfaiteur. Il voit le mal partout, même là où il n’y en a guère. Il n’y a pas à travestir des paroles pour les diffuser au plus grand nombre.
Ce sont les hommes qui écrivent leur histoire.
De la même manière que l’histoire retiendra de lui le surnom « insulteur de la république ».
Même si on peut ne pas toujours comprendre les motifs de telle ou telle attitude d’une personne, cela ne signifie pas qu’on doit croiser les bras. Ce n’est pas parce que l’on s’oppose que l’on doit utiliser des mots qui choquent tout un peuple. Pour notre jeunesse et les médias qui se contentent de diffuser sans cesse les vidéos de Assane Diouf sans aucun esprit critique, ils participent également à la promotion des sottises de ce fou furieux.
Notre constitution offre à tout le monde la possibilité de s’opposer à un gouvernement en place mais suivant des règles en phase avec nos coutumes. Au-delà même des textes juridiques, notre culture n’accepte aucunement des insultes à l’endroit de qui que ce soit. Vouloir faire de Assane Diouf un héros, relève de la pure des bêtises.
Dans ce pays on refuse tout simplement de l’admettre alors que depuis longtemps nous sommes avertis du danger qui guette le Sénégal. Il est temps d’organiser de grandes réflexions sur les dérives de la société sénégalaise. Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy, Al Maktoum nous avait prévenus. Du coup si rien n’est fait, nous en récolterons les conséquences.
Pourquoi en sommes-nous arrivés à ce point ? Il faut affronter cette question pour comprendre la nécessité et l’urgence de mettre des politiques visant à promouvoir nos valeurs sociales qui ont fait du Sénégal, ce peuple où le respect était au centre de toutes les affaires.
Il faut donc s’empresser de corriger le choc, en accélérant les mesures et en posant le problème de fond du rôle de l’Etat notamment envers la jeunesse, avant que la fragilisation de la société ne cause des dommages irréversibles. C’est l’unique condition sérieuse du retour à la normalisation. Tout le reste n’est que poudre aux yeux.
Même les individus les plus remarquables seront conduits à adopter des comportements jugés aberrants ou médiocres si le système les contraint à agir de la sorte. Il ne faut pas vouloir changer de force les individus, mais plutôt le système qui les conduit à agir de manière irresponsable.
Quand dans un pays tout se vaut, tout devient possible, surtout le pire.
A bon entendeur, salut !
Ibrahima Diouf dit Gaye Gaye
Citoyen Sénégal