L’organisation des Législatives du 30 juillet a été « un festival de comportements inacceptables ». C’est la conviction de Cheikh Tidiane Gadio, qui ajoute que « ce qui s’est passé au Sénégal, le 30 juillet, aurait créé des émeutes dans d’autres pays ». Suffisant pour qu’il compare ce que le régime de Sall a fait pendant les Législatives à ce que faisaient ses alliés du Parti socialiste au plus sombre de leur histoire. C’était dans l’émission « Grand Jury » de la Rfm.
Cheikh Tidiane Gadio n’a pas mis de gants pour clouer encore au pilori le régime de Macky Sall, après l’organisation, chaotique à bien des égards, des Législatives du 30 juillet dernier. Le leader de « Luy jot jotna » compare même ces joutes électorales, à celles du Parti socialiste, dans ses pires moments.
« Quand dans des milliers de centres dans le pays, l’on nous dit qu’on ne trouvait pas nos bulletins ou que nos bulletins ont été renversés, c’est, à mon avis, l’élection la moins biens organisée de ces dernières années. Il y a eu un cafouillage extraordinaire. Ce que le Ps faisait dans son histoire la plus sombre, on l’a vu. Un festival de comportements tout à fait inacceptables. On a vu l’achat de conscience, des cartes d’identité distribuées nuitamment… », a martelé Cheikh Tidiane Gadio.
Et de préciser que « ce qui s’est passé le 30 juillet dernier au Sénégal, dans d’autres pays, aurait créé de émeutes ». Pour Gadio, il faut ôter l’organisation de l’élection à Abdoulaye Daouda Diallo. D’ailleurs, il rappelle qu’en son temps, Macky Sall, candidat à la présidentielle de 2012, avait demandé que le ministre de l’intérieur, Ousmane Ngom, soit dessaisi de l’organisation du scrutin.
« Le président Macky Sall avait raison de récuser Ousmane Ngom comme ministre de l’Intérieur. Ce qui est passé le 30 juillet dernier au Sénégal, dans d’autres pays, aurait créé des émeutes », soutient-il. Et d’ajouter que le chef de l’Etat a mis trop de casquettes incompatibles sur sa tête. « Macky ne peut pas être président de l’Apr, président de Bby, et président de tous les Sénégalais », assène M. Gadio.
source : Leral