Kenya : la Cour suprême valide l’élection présidentielle d’octobre et la réélection de Kenyatta

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© Tony Karumba, AFP, Archive. | Le président kenyan, Uhuru Kenyatta, dont l'élection avait été invalidée par la Cour suprême.
© Tony Karumba, AFP, Archive. | Le président kenyan, Uhuru Kenyatta, dont l’élection avait été invalidée par la Cour suprême.

La Cour suprême du Kenya a rejeté, lundi, les deux recours demandant l’invalidation de la présidentielle d’octobre. Elle valide de fait la victoire d’Uhuru Kenyatta, réélu à la tête du pays avec plus de 98 % des voix.

La Cour suprême du Kenya a validé, lundi 20 novembre, l’élection présidentielle d’octobre et la victoire du chef de l’État sortant, Uhuru Kenyatta.

Portrait de Uhuru KENYATTA - Président de la République du KENYA © Malick MBOW
Portrait de Uhuru KENYATTA – Président de la République du KENYA © Malick MBOW

Cette décision, pour laquelle le jugement détaillé sera rendu ultérieurement, signifie que le président kenyan, 56 ans, au pouvoir depuis 2013, sera investi le 28 novembre pour un nouveau mandat de cinq ans.

À l’annonce de la décision de la Cour, « plusieurs dizaines de supporters de Kenyatta se sont rassemblés devant la Cour suprême pour danser, chanter, applaudir les avocats à leur sortie » a décrit le correspondant de France 24 sur place.

« En revanche aucun supporter de Raila Odinga [chef de file de l’opposition] n’était présent, mais ils contestent toujours le verdict de cette élection qui selon eux a été truquée. Odinga va continuer de demander l’annulation de ce scrutin et protester grâce à un boycott économique qu’il a déjà décrété depuis plusieurs semaines », a-t-il expliqué.

La Cour suprême a pris la défense de la Commission électorale

Le juge David Maraga, qui a annoncé le verdict des six magistrats de la Cour, a précisé qu’elle avait rejeté les deux recours en annulation en les jugeant non fondés. Ces deux recours avaient été déposés par un homme d’affaires associé à un ancien député proche de l’opposition et par deux responsables d’ONG. Ils arguaient que la Commission électorale (IEBC) aurait dû procéder à une nouvelle sélection de candidats, après l’annulation de la première élection du 8 août. Ils mettaient également en cause le manque d’indépendance de cet organe, incapable à leurs yeux de garantir un scrutin équitable.

Le jugement de la Cour suprême était très attendu car l’instance avait décidé à la surprise générale d’invalider le premier scrutin présidentiel tenu le 8 août dernier, en raison d’irrégularités.

Le second tour avait été reprogrammé au 26 octobre mais Raila Odinga, avait refusé d’y prendre part. Il avait appelé à son boycottage, en l’absence d’une refonte de la Commission électorale, car celle-ci avait validé les résultats du 8 août, contrairement à la Cour suprême.

Regain de tension

À la veille de cette décision, des échauffourées ont éclaté à Nairobi dimanche après la découverte de quatre corps.

Les victimes ont été découvertes dans le bidonville de Mathare, un des points chauds des violences électorales dans le pays depuis la présidentielle annulée du 8 août. L’opposition affirme que les victimes ont été tuées par balles.

source : France 24

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