Le Bureau de mise à niveau a signé des conventions avec 11 entreprises de la Casamance dont les dossiers ont été approuvés par le comité de pilotage restreint. Les plans de mise à niveau de ces entreprises représentent un montant global de 610 millions 500 mille de FCfa d’investissements et 265,9 millions de FCfa de primes octroyées.
Les entreprises bénéficiaires évoluent dans les secteurs de la transformation des produits halieutiques et du sésame, de l’hôtellerie, de la restauration, de la fabrication de glace et d’aliments pour bétail. Elles s’activent également dans la transformation et la commercialisation de la noix d’anacarde, l’élevage d’autruche, la transformation du miel, des fruits et céréales locaux, ainsi que des champignons. La signature de convention entre dans le cadre de l’exécution du programme pilote de mise à niveau spécifique des entreprises de la Casamance.
Ledit programme a été initié par le gouvernement avec l’appui de l’Agence française de développement pour un montant de 1,9 milliards de FCfa. Il a été lancé en février 2015 pour une durée de trois ans. Son objectif est de mettre à niveau 85 entreprises de la région méridionale du Sénégal : 75 petites et moyennes entreprises en raison de 25 entreprises par an et 10 entreprises de taille plus importante.
Aujourd’hui ce programme est entré dans sa vitesse de croisière, selon le directeur général du Bureau de mise à niveau des entreprises sénégalaises, Ibrahima Diouf. « En deux ans, a-t-il révélé, nous avons accompagné 68 entreprises et approuvé des investissements de l’ordre de plus de 3 milliards ». M. Diouf a ajouté que des primes à l’investissement de l’ordre de 1,121 milliard de FCfa ont été octroyées à ces entreprises bénéficiaires. Il a fait état de la création de plus de 600 emplois temporaires et de 250 emplois permanents.
Cependant, Ibrahima Diouf a relevé un certain nombre de difficultés qui persistent pour les entreprises de la Casamance. Il a cité, entre autres, de l’approvisionnement en matière première, assurant qu’il va informer les autorités sur la nécessité d’œuvrer à ce que les entreprises de transformation puissent accéder aux matières premières. Il n’a pas occulté la question du financement sur laquelle les responsables du secteur bancaire ont été interpelés par les entreprises pour plus de souplesse dans l’octroi des crédits.
source : Le Soleil