Pauvre en ressources énergétiques, le Sénégal affiche, avec environ 120 F Cfa, le KWH, l’un des tarifs de l’électricité les plus élevés du continent. Celle-ci provient principalement de coûteuses centrales alimentées avec un fioul importé héritées du dernier gouvernement Wade.
« Nous mettons le paquet dans ce domaine » souligne Abdou Aziz Tall, ministre du PSE dans les colonnes de Jeune Afrique. « La nouvelle politique prévoit plusieurs projets de centrales de grande taille, fonctionnant principalement au charbon ». a t-il rajouté à Jeune Afrique.
Sur le papier, les ambitions du pays sont grandes, en effet.
Ces dernières années, l’Etat a signé des accords à tour de bras. Reste à savoir si ces projets sortiront de terre. Emblématique des lenteurs du secteurs, la centrale à charbon de Sendou (125 MW) attendue depuis 2012, est toujours en construction. Sa mise en service est désormais prévue fin 2015.
Même constat dans le développement des énergies renouvelables, où seuls trois projets sur dix entérinés par le gouvernement semblent avancer.
Le PSE prévoit aussi l’électrification de l’ensemble des zones rurales d’ici à 2023 et un assainissement des comptes de l’électricien national Senelec, dont la situation est passée d’ « alarmante » à « acceptable »des dernières années, selon Jeune Afrique.
Du côté des coupures, en revanche, l’amélioration a été rapide : selon les chiffres officiels, elles sont passées de 900 heures par an en 2011 à une centaine en 2014.
Les ambitions du Plan Sénégal Émergent (PSE) dans le secteur énergétique
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