L’espoir a jailli en 2017 pour les nombreuses familles saint-lousiennes hantées par l’avancée de la mer, avec l’annonce de la construction d’une digue de protection sur la Langue de Barbarie, cette bande de terre située entre le fleuve Sénégal et l’océan Atlantique.
La bonne nouvelle a été annoncée le 24 août par le directeur général de l’Agence chargée de la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), Mountaga Sy. Il a indiqué que l’APIX va dérouler « un plan d’urgence » qui va protéger les quartiers saint-louisiens de Guet Ndar, Gokhou Mbathie et Santhiaba de l’érosion côtière.
L’APIX va faire construire une « digue de protection » d’une longueur de 3,5 kilomètres, sur la Langue Barbarie, a-t-il promis lors d’une visite des quartiers de Saint-Louis touchés par l’érosion côtière.
La société Eiffage sera chargée de la construction de l’ouvrage, a-t-il précisé, ajoutant que sa réalisation « est une question de sécurité publique ».
Cette initiative permettra de faciliter la « modernisation » des quartiers bénéficiaires habités en majorité par des pêcheurs, selon Mountaga Sy.
Une bonne nouvelle ne venant pas seule, l’on a aussi appris que quelque 800 familles de la Langue de Barbarie (Saint-Louis), menacées par l’érosion côtière, seront relogées dans le cadre du Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique (PROGEP). L’annonce a été faite par Mamadou Ndiaye, chargé des finances de l’Agence développement municipal (ADM).
Deux cent treize familles victimes de l’avancée de la mer au quartier Sanhiaba de Saint-Louis, sur la langue de Barbarie, ont été relogées sur un site situé à Khar Yalla, vers l’axe Bango-Ngallèle.
Ces familles ont été provisoirement hébergées dans des tentes et autres abris provisoires dans certains établissements scolaires saint-louisiens (écoles Cheikh Touré de Guet Ndar, Dodds et Mamour Diallo).
source : Aps